Mon histoire d'artiste peintre
Je m’appelle Brigitte Marzat, cela fait plus de 20 ans que je peins des tableaux. Je suis née dans le Sud-Ouest. Enfance, adolescence… jusqu’à 24 ans dans la forêt de pin des Landes et de l’Ile d’Oléron . Depuis plusieurs années maintenant, installée dans l’Ain sur la Cotiére. Je vais bientôt retourner sur la terre de mes ancêtres, en Bretagne.
Plusieurs arbres ont jalonné ma vie : le Saule pleureur, arbre refuge dans lequel je restais de longues heures, Arbousiers avec leurs fruits délicieux, Platanes aux belles feuilles dorées, Magnolia aux fleurs délicates, Cèdre de l’atlas et Séquoia que je vois de ma fenêtre quand je suis couchée…
Autodidacte, j’ai peint plusieurs années en exposant régulièrement. Pour progresser techniquement, j’ai senti ensuite le besoin de suivre des cours (aux ateliers couleurs de l’Ain à Saint-Maurice-de-Beynost) avec des stages de plein air. Puis à l’atelier Arabesques à Lyon.
Membre de l’Académie lyonnaise de peinture de Lyon pendant 2 ans.
Mes débuts dans la peinture
J’ai toujours aimé dessiner : des têtes de femmes avec chapeaux, des oiseaux merveilleux, des formes géométriques… dessins très colorés… j’aimais les couleurs.
Il y a vingt ans environ, j’ai offert de la gouache à ma fille à Noël… Je lui en ai pris et je me suis mise à peindre, en imitant des cartes de voeux, des champs de coquelicots, des paysages… Ensuite, je me suis abonnée à Artiste Magazine , j’ai étudié
les techniques des artistes, puis j’ai copié plusieurs œuvres des peintres que j’appréciais Les Fauves, Vallotton, Paul Klee… j’ai donc appris seule pendant une dizaine d’année. Puis j’ai suivi des cours dans deux ateliers, avec deux professeurs qui m’ont beaucoup apporté pour passer des caps et continuer à progresser, tout en gardant mon identité et ma façon de peindre. Elles
m’ont donné confiance.
Je peins plus les couleurs que les formes, la globalité que le détail. Le choix des couleurs et de la touche correspond à l’histoire que je veux transcrire sur la toile… le jour où je décide de peindre, parfois plusieurs mois après avoir pris la photo.
J’aime aussi demander les avis de mes proches quand je mets au point mes tableaux, en les accrochant plusieurs semaines dans le salon et en les reprenant par petites touches jusqu’à ce qu’ils soient totalement finis.
Je demande aussi l’avis aux amis qui me suivent régulièrement dans les différentes expositions.
Depuis 2003 je participe aux expositions dans toute la France avec la Société Artistique La Poste-France Telecom-Orange. Ces dernières années j’ai aussi fait de nombreuses expositions individuelles.
Quels sont vos thèmes?
Mes thèmes ont évolués :
« Terre et Eau » sont devenus Géologia et Dettifoss, référence à mon attirance pour l’Islande.
« Arbres et Forets » sont devenus : Silva, Biofillia et Gwada
Silva englobant toutes les forêts.
Biofillia, végétal plus abstrait , clin d’œil à la musique Islandaise de Bjork et Sigur Ross que j’écoute en peignant.
Gwada, référence à cette merveilleuse ile de Guadeloupe et ses couleurs vives.
« Planète Terre » est restée, immuable.
Un message à travers mes tableaux ?
Un visiteur m’a dit un jour que, grâce à moi, il voyait mieux les arbres. Cette idée me plaît, de regarder les arbres, même en ville… souvent on ne les voit pas!
Si mes toiles participent à regarder autrement autour de soi, j’en serai très contente.
Des amis me disent aussi que certaines de mes toiles leur apportent toujours quelque chose de nouveau quand ils les regardent.
J’aime aussi l’idée de transmission vers les enfants qui peuvent, grâce à leur imagination, voir des personnages cachés dans les forêts et d’autres formes que je n’ai pas forcement dessinées exprès…
C’est un jeu pour eux. Et si mes toiles permettent à des enfants à commencer à regarder des tableaux et à s’intéresser à la peinture, j’en serai aussi ravie.
Au pied des Arbres, j’aime créer une atmosphère où la vie se déroule, tranquille ou mystérieuse. Je dessine des silhouettes minuscules et vivantes de personnages, souvent mes propres enfants ou mon chien, plus ou moins cachés, en promenade, à vélo, discutant, jouant, … une présence invisible parfois au premier regard. Message d’abord vers la nature, l’homme dans la forêt immense et protectrice, le chemin, l’espoir… Forêts apaisantes pour l’homme stressé. Message aussi pour un voyage facile, à côté de chez soi, dans les bois; regarder simplement un arbre.
Quelle technique est utilisée pour mes tableaux ?
Selon les critiques, ma peinture est spontanée, avec une touche vive et irrégulière, qui va à l’essentiel.
J’aime styliser les formes des arbres après m’en être longtemps imprégnée grâce aux photos prises sur le vif avec mon téléphone.
Au fil des années j’ai simplifié la traduction de la texture des troncs et des feuillages au profit d’une matière plus dense, travaillée parfois avec du sable, qui apporte le relier sable rapporté de la Côte Atlantique, comme sur le triptyque « Couple d’arbres ».
Avec le jeu de l’ombre et de la lumière, j’aime toujours trouver des nuances nouvelles :
déclinaison de verts, de jaunes et d’oranges, et aussi décliner les bleu-vert, contrastant avec les ombres, les blancs laissés nus dans les feuillages apportent lumière et calme.
J’utilise souvent aussi un trait foncé, qui cisèle les contours, pour créer une approche plus
stylisée et moderne
Le deuxième thème que je peins est plus liquide, et ne peut être peint qu’en été quand il
fait chaud et que le séchage est rapide : Geologia et Dettifoss, référence à mon attirance pour l’Islande. Avec du sable de l’atlantique souvent et aussi la variante de ce thème « Planète Terre ».
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Il est possible de visiter mon atelier…